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Centre de Recherche sur l'Enseignement des Mathématiques

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Pour une culture mathématique accessible à tous.

Description

Cette recherche tente de porter une réflexion sur ce qui pourrait constituer une culture mathématique de base. Compter, situer, mesurer, dessiner, jouer, expliquer sont des activites propres à tous les peuples. Elles permettent de développer, dès le plus jeune âge, des compétences mathématiques. Celles-ci devraient se compléter progressivement et s’enrichir tout au long de la scolarité. Or on constate que la culture mathématique échappe, de nos jours, à de nombreux adultes, même très cultivés dans d’autres domaines et/ou ayant un niveau d’études supérieures ou universitaires.Combien de fois n’entend-on pas des réflexions du type “Oh, moi les maths, je n’y ai jamais rien compris…” , parfois émises avec une certaine fierté ? La répugnance à aborder un texte illustré de graphiques, les erreurs d’interprétation dans les problèmes de pourcentages voire l’ignorance du principe fondamental de la numération de position sont autant d’exemples du rejet et de la méconnaissance des mathématiques de base. L’incompréhension augmente encore s’il est question d’analyser des représentations géométriques ou d’utiliser quelques rudiments de symbolisme algébrique. Parmi les causes probables de cet échec dans l’éducation mathématique,on peut sans doute relever d’une part, le choix inapproprié de certaines matières enseignées,mais surtout la manière de présenter celles-ci aux élèves. Les mathématiques ont pour vocation de résoudre des problèmes. Elles nécessitent la mise en oeuvre de processus d’abstraction et de raisonnements analytiques qui dicteront les opérations à effectuer ; c’est en général l’interprétation des résultats qui fournit alors la solution.Très souvent, dans l’enseignement, l’accent est mis sur les processus opératoires, alors que ceux-ci constituent la phase la moins humaine de la résolution des problèmes. En effet, dans notre société moderne, c’est la partie dévolue aux machines. Presque toujours, on impose l’apprentissage d’algorithmes de calcul, sans dire à quelles occasions ces méthodes ont été mises au point, sans justifier leur pertinence ni exhiber des classes de problèmes qu’elles permettent de résoudre. De plus, sous prétexte d’exercer les élèves à utiliser ces algorithmes, on leur soumet des listes de calculs à effectuer hors de tout contexte. Ces pratiques conduisent inévitablement à faire percevoir les mathématiques comme un ensemble de procédures vides de sens, fournissant des réponses vides de sens à des questions vides de sens. Pour notre part, nous tentons de donner du sens aux activités mathématiques proposées et de rendre un certain plaisir d’apprendre aux élèves démotivés. Nous avons identifié quatre registres susceptibles de rencontrer ces aspirations : la vie quotidienne, l’histoire, les arts et les récréations (mathématiques). L’enseignement traditionnel exhibe rarement ces aspects culturels des mathématiques.

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